Enfin, vous vous décidez à réaliser la rénovation de votre habitation pour faire plus d’économie d’énergie et pour bonifier votre confort de vie. Voici quelques démarches à suivre.
Tout changer
Une rénovation globale de la maison est une excellente idée. On ne peut envisager de remplacer son dispositif de chauffage pour un autre plus puissant alors que l’isolation des combles n’est pas appropriée ou que les fenêtres sont délabrées. Équipez les fenêtres de vitrages à isolation renforcée ou VIR pour restreindre les déperditions de chaleur. De même, changer les fenêtres pour diminuer l’infiltration de l’air sans s’équiper d’une aération adéquate serait un placement peu rationnel. Optez pour des protections solaires afin de pallier à la surchauffe en saison chaude avec des volets, des stores ou un brise-soleil. L’ensemble des équipements d’une maison sont formellement connexes. Changer l’un requiert d’ajuster les autres. Chaque corps de métier homologué RGE doit donc œuvrer de concert afin que leurs opérations soient productives. En gros, une rénovation globale alloue une vue d’ensemble et une optimalisation technique et budgétaire du projet.
Réglementation et financement envisageable
Depuis 2007, la règle thermique de l’existant fixe des performances à se conformer pour les articles et équipements changés ou posés quand vous commencez des travaux de renouvellement énergétique. Par contre, elle ne détermine pas le degré de performance énergétique globale à accéder pour les habitations individuelles. Il est aussi conseillé de demander un financement de vos travaux de réforme énergétique. Il existe une variété d’aides au crédit d’imposition pour la transition énergétique qui diminue les taxes sur le revenu jusqu’à 30 % des charges. Quant à l’éco-prêt à taux zéro, il subventionne vos travaux sans avance ni paiement d’intérêts, sans oublier la TVA à taux réduit sur certaines opérations facturées par un spécialiste. Il y a aussi les subventions de l’Anah qui déboursent jusqu’à la moitié des travaux avec un bonus supplémentaire allant jusqu’à 2 000 euros et enfin l’assistance des collectivités locales sous modalité de ressources.