Depuis quelque temps, les baies coulissantes occupent une place importante dans les constructions et les réhabilitations. Le principal atout de ces matériels est de procurer une meilleure luminosité dans la pièce où on les pose. Et contrairement aux préjugés, les performances thermiques de ces fenêtres se sont incontestablement améliorées, par le biais des dernières nouveautés sur le vitrage.
Faire le bon choix de ses ouvrants
Pour le choix de vos ouvrants vitrés, vous devez prendre en considération une variété de facteurs : étanchéité à l’air, critère solaire, isolation thermique, transmission de lumière et isolation phonique. Entre autres, vous devriez privilégier des fenêtres catégorisées air-eau-vent au moins A*4. Ces équipements possèdent une triple étanchéité à l’air par rapport à celles référencées A*3, ce qui les différenciera par rapport au rendement énergétique et au niveau du bien-être. L’orientation occupe aussi une place capitale : si la baie ouvre sur le boréal, le couchant ou le levant, un isolant thermique blindé sera approprié. À l’inverse, si elle se tourne au Sud et est exhibée au soleil, il est recommandé d’opter pour un vitrage à contrôle solaire ou un double vitrage pour pallier à une transformation en serre de la baie en été.
La RT 2012 très importante
Surtout, n’oubliez pas la convention thermique dite RT 2012 pour les grandes ouvertures mobiles plante-verte.Les directions retenues lors des tables rondes du Grenelle de la nature ont incité l’amorcement du changement écologique de la France. La mission du RT 2012 est de diminuer l’usage d’énergie primaire des constructions neuves à un optimum moyen de 50 kWhEP/m2 l’an. Dans les habitations neuves, la RT 2012 mentionne que la superficie de la baie vitrée (englobant fenêtres et portes vitrées) doit être équivalente ou supérieure à 1/6e de l’espace habitable de la maison. Le même règlement impose aussi une ouverture minimum de 30 % des ouvrants de la baie coulissante, l’objectif étant d’aérer le lieu.